mardi 15 mai 2012

Salta / San Pedro di Atacama : nosotros pasamos por el Sico

Profil de la traversée

Jour 1 : Départ de Salta

Echoppes des petits villages le long de la montée vers l'Alto Abra Blanca.
Ouf ! Il y a toujours du Coca...


                                         
Cactus du désert, érigés vers le ciel.

Jour 2 : Alto Abra Bianca

Avec les Cactus, seules richesses végétales de la région, les locaux font des objets décoratifs (abat-jours,...) et se servent des 'troncs' secs pour parquer leurs champs.

  D'autres, trouvant le travail de parcage trop fastidieux, préfèrent attacher les pattes avants de leurs anes pour qu'ils ne s'échapent pas trop loin !


Après 130 km d'ascension et 2900 m de dénivelé positif nous voila à l'Abra Blanca.


Heureux de retrouver la gravité comme force motrice.


Spécialement pour Timothée, un diaporama de Lamas sous tous les angles.


Jour 3 : Et on monte, encore... En route pour l'Alto Chorillo


Après un gros ravitaillement à San Antonio de Los Cobbres, pour 4 jours d'autonomie en nourriture, on reprend la route vers le haut,

  sur une piste très poussiéreuse, surtout lorsqu'on se fait doubler par des camions.


A l'Alto Chorillo, point culminant de la traverssé, après 800m de dénivellé en 26 km.


Ombre portée par les lueures du soir.
Bivouac à 4400m.

A l'opposé des ombres.

Jour 4 : Olacapato

Effort matinal.
Avec l'altitude, le porridge d'avoine est peu cuit, mais de plus, difficile à sucrer !
Le miel ayant subit les températures fraiches (à très fraiches !) de la nuit, il devient très visqueux..., et a du mal a sortir du tube.


Olacapato, petit village de désert d'altitude, maisons de terre.
A notre arrivée, tous les enfants du village cours autour de nos vélos, intrigués.
Leurs joues brunes à rougeatres ont subit le tannage par le soleil.

Jour 5 : Paso Sico

Devenant acclimaté à l'altitude, le vent devient de plus en plus fort, et comme toujours dans les Andes, vent d'Ouest, pleine face ! Impossible de dépasser les 8 km/h, 47 km en plus de 5h de pédalage...


Néanmoins, la diverssité géomorphologiques du désert : grande palette de couleures,  sculptures éoliennes de roches, petits canyons, ... maintiennent notre moral au top.

 Le Paso Sico à proprement parlé, frontière Argentine - Chili.


Jour 6 : Col Sico et acceuil chaleureux au Chili

Montée vers le col entre les douanes Argentinienne et Chilienne.
Avec encore un bon vent de face ...

Au col, marqué par un petit cairn.


Descente suite passage de la douanne chilienne, Thomas reprend son souffle.
N'ayant plus suffisament de gaz pour les jours suivants, on demande au carabinieros un demi litre d'escence pour notre réchaud. Thomas aspire dans un tuyau relié à un gros bidon d'escence pour amorcer la montée du fluide. Il se prend une bonne giclée dans la bouche. Un peu vaseux, il affirme : "a 4000 m mieux vaut ne pas boire trop d'escence".


En contre bas, Baptiste se retrouve dans son élément en tombant nez à nez avec une station GPS.
Les techniciens et chercheurs de la base de recherche géophysique sont très acceuillants et nous offrent repas et café pour le midi, en plus du simple habris contre le vent demandé.
Des mesures de déplacement par GPS, de gravité et géomagnétiques sont effectuées à la station.




En plus de l'acceuil chaleureux par les chercheurs Chiliens, la nature en fait de meme ! 
Sculptures de grès brunes et Laguna Tuyajita turquoise.




Bivouac au bord du Salar de Aguas Calientes, avec vue sur ses flamants roses.




Jour 7 : Descente sur Socaire


Au réveil, ouvrant la porte de la tente, il neige !
Le vent, encore et toujours de face est froid, glacial.
Durant les 3 premieres heures, on monte, freiné physiquement par le vent, moralement par le froid, en espérant qu'au bout de chaque ligne droite le paysage s'ouvre et surtout que le profil devienne descendant.
Après 2 cols difficiles, les lueurs du Salar d'Atacama, loin en contrebas apparaissent, délivrance.
On perd ensuite 1500 m de dénivelé, en gardant toutes nos globules rouges.

Contournement des volcans de la Cordillère de Puntas Negras.


 Volcans illuminés par le couché de soleil sur le désert d'Atacama.




Jour 8 : San Pedro Di Atacama


Ayant retrouvé asphalte, plat et des altitudes plus faibles, 
cette étape le long du Salar d'Atacama ne dure pas.

Désert d'Atacama, dessiccation profonde.